24 | Allergies

La phycocyanine face aux allergies sévères : données issues des études 

 

 

 

Supplémentation en phycocyanine

• Inhibition de la dégranulation des mastocytes (↓ libération d’histamine)
• Diminution des cytokines allergiques (↓ IL-4, ↓ TNF-α)
• Réduction de la myéloperoxydase (MPO) et des marqueurs de stress oxydatif
• Atténuation de l’œdème et de l’infiltration éosinophile
• Réduction de l’hyperréactivité bronchique dans l’asthme allergique

Dose utilisée

500 à 1800 mg/jour pour un adulte de 60 kg

Temps d’effet observé

• Amélioration des marqueurs inflammatoires : dès le 7e jour
• Réduction de l’hyperréactivité bronchique : entre 10 et 14 jours

Sexe

Femmes et hommes

Tranche d’âge

Adultes de 16 à 80 ans

Marqueurs d’efficacité

• ↓ Histamine plasmatique (Moghadamrad 2015)
• ↓ IL-4, ↓ TNF-α (Moghadamrad 2015 ; Remirez 2002)
• ↓ IgE sériques totales (Moghadamrad 2015)
• ↓ MPO dans les tissus (Remirez 2002)
• ↓ Infiltration éosinophile et inflammation bronchique (Moghadamrad 2015)

 

 

 

Spécificité documentée : réduction des allergies sévères et de l’asthme allergique

 

 

La phycocyanine, pigment bioactif extrait de Spirulina platensis, a démontré un effet anti-allergique puissant dans plusieurs modèles expérimentaux. Elle agit en stabilisant les mastocytes, empêchant leur dégranulation et la libération d’histamine, principal médiateur des réactions allergiques. Elle réduit également l’inflammation locale en modulant les enzymes oxydatives comme la myélopéroxydase (MPO), en diminuant les cytokines pro-inflammatoires (IL-4, TNF-α), et en limitant l’infiltration des éosinophiles.


Ces mécanismes confèrent à la phycocyanine une action anti-allergique comparable à celle des antihistaminiques classiques, tout en étant mieux tolérée, sans effet secondaire observé dans les modèles étudiés. Ces effets sont particulièrement intéressants dans la gestion des rhino conjonctivites allergiques, des dermatoses atopiques, ainsi que de l’asthme allergique, où la phycocyanine a démontré une réduction de l’hyperréactivité bronchique et de l’inflammation pulmonaire.

 

 

C-Phycocyanin Prevents Oxidative Stress, Inflammation, and Lung Remodeling in an Ovalbumin-Induced Rat Asthma Mode
Mundo-Franco Z., Luna-Herrera J., Castañeda-Sánchez J.I., et al. International Journal of Molecular Sciences, 2024

 

Cette étude a évalué les effets de la C-phycocyanine (CPC) sur un modèle d’asthme induit par l’ovalbumine chez des rats Sprague Dawley. Les animaux ont été divisés en cinq groupes : (1) témoin avec véhicule, (2) témoin avec CPC, (3) asthme avec véhicule, (4) asthme avec CPC, et (5) asthme avec méthylprednisolone (MP). Les résultats ont montré que l’induction de l’asthme augmentait le stress oxydatif, l’inflammation et le remodelage des voies respiratoires. Le traitement avec la CPC a partiellement prévenu ces altérations physiologiques, en améliorant le système de défense antioxydant, réduisant le stress oxydatif et modulant les cytokines pro-inflammatoires et anti- inflammatoires, évitant ainsi le remodelage des voies respiratoires induit par l’asthme.


Cette étude fournit des données in vivo sur l’utilisation de la C-phycocyanine dans le contexte de l’asthme allergique, avec des informations précises sur les dosages employés.

 

 

Role of histamine in the inhibitory effects of phycocyanin in experimental models of allergic inflammatory response 
Remirez D., Ledón N., González R. Mediators of Inflammation, 2002

 

Cette étude a évalué les effets de la phycocyanine, une biliprotéine présente dans la microalgue bleu-vert Spirulina, sur la réponse inflammatoire allergique induite et la libération d’histamine par les mastocytes chez le rat. Les expériences in vivo ont montré que l’administration orale de phycocyanine à des doses de 100, 200 et 300 mg/kg, une heure avant le défi à l’ovalbumine (1 μg) dans l’oreille de souris préalablement sensibilisées, réduisait significativement l’activité de la myélopéroxydase et l’œdème de l’oreille. De plus, la phycocyanine a diminué la zone bleue induite par des injections intradermiques d’histamine et du composé 48/80 dans la peau de rat. En accord avec ces résultats, la phycocyanine a également réduit de manière significative la libération d’histamine induite par le composé 48/80 à partir de mastocytes péritonéaux isolés de rats. Les effets inhibiteurs de la phycocyanine étaient dose-dépendants.


Ces résultats suggèrent que l’inhibition de la réponse inflammatoire allergique par la phycocyanine est médiée, au moins en partie, par l’inhibition de la libération d’histamine par les mastocytes.

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